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    samedi 27 août 2016

    APPRENDRE A CIRCULER...

    Circuler avec un vélo tractant une caravane, c'est tout un art.

    La question de la règlementation et des règles de circulation, que beaucoup me posent, sera l'objet d'un article complet.

    Être vu

    La caravane, vue de derrière, est rectangulaire, d'un blanc éclatant, très visible. L'arrière est pourvu d'une bande rouge pour délimiter son gabarit et d'un grand triangle orné d'un très gros escargot, bien visible et explicite. S'y ajoutent deux clignotants, bien qu'ils ne soient pas obligatoires.

    Je pense ne jamais rouler de nuit, mais toutes les bandes rouges sont réfléchissantes, ainsi que les deux catadioptres dans les feux arrières. 
    Prochainement, je positionnerai des réflecteurs oranges sur les côtés.

    Voir 

    Je reste très attentif.
    Un rétroviseur rallongé me permet  de surveiller mes arrières. C'est indispensable.
    Ma "philosophie" est la suivante : 
    1er cas : quand je vois un véhicule seul, dans une ligne droite, qui va bien me voir, pouvoir me doubler ou me croiser sans soucis, je ne fais rien.
    2ème cas : lorsque deux véhicules se croisent à ma hauteur, même s'il y a assez de place, je me serre au maximum, empiétant sur le bas côté  (qui doit donc être un minimum "roulable")
    3ème cas : si le croisement peut être dangereux (camions, route étroite), je m'efface totalement sur le bas côté, m'arrêtant au besoin s'il n'est pas assez roulant.

    Et puis dans les virages, j'anticipe au maximum, tends l’oreille, prêt à disparaitre sur le bas coté avant que le véhicule n'arrive à ma hauteur.

    Ces conditions ne me permettent que de rouler sur des routes droites ou pourvues d'accotements larges et très stables. "Exit" les petites routes sans accotements, avec une circulation assez importante. S'il y a en plus des virages ou des pente, n'en parlons même pas...

    L'idéal, ce sont les très petites routes où ne passent que de rares voitures que l'on voit ou entend arriver : il y a toujours un moyen pour se ranger, et elles sont si rares que cela ne ralenti pas la progression.
    Les chemins d'exploitation, voies vertes, halages et sentiers divers, même si leur état impose souvent de rouler très doucement ou de marcher, sont idéaux simplement par l’extrême rareté des véhicules qui, de toute façon, roulent au pas. D'ailleurs ces chemins sont rarement sinueux, ce qui facilite la visibilité.

    La grande aventure

    Ces recherches de parcours, ces petites voies diverses, sont de grandes aventures... :
    - Ne pas chercher à atteindre un but... juste essayer de progresser.
    - Ne pas vouloir arriver... vivre le présent comme une aventure.

    Lorsque j'avance sur un chemin caillouteux, je me sens comme un explorateur. Quand je progresse, mètre après mètre, entre les trous et les cailloux, parfois franchissant des obstacles en faisant avancer les roues centimètres par centimètres, sans être sûr que ce sera encore possible plus loin, je me sens comme un explorateur des temps modernes, un aventurier.
    Parfois le chemin disparait brutalement, devient impraticable ou a été transformé en champ cultivé et il faut faire demi-tour, repasser les obstacles... : des heures perdues pour rien, il faut chercher une autre solution.
    Mais c'est là aussi le plaisir pour moi : je suis en expédition. Je vis l'aventure mais il n'y a pas de péril. La civilisation m'entoure, et  il n'y a pas d'animaux hostiles.
    Rechercher une autre voie, un autre passage. Parfois, pour éviter un tronçon de route dangereux qui se ferait en dix minutes, "j'explore", me rallonge, me heurte à des côtes difficiles, et passe plusieurs heures.



    Mais pour moi le plaisir est là, il est dans le voyage, il n'est pas dans un but à atteindre.

    4 commentaires:

    1. fantastique, malgré l'instabilité relative de l'attelage, tout cela m'a l'air fort viable !

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    2. Superbe la caravane , mais pour la suspension est - ce que tu a pensé à mettre des armotiseurs, cela éviterait des déboires ☺.

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    3. Superbe la caravane , mais pour la suspension est - ce que tu a pensé à mettre des armotiseurs, cela éviterait des déboires ☺.

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    4. Bonjour.
      Super votre projet. Je me sens proche de vous car je suis un peu nomade avec ma famille, par contre en van aménagé, mais surtout car j'ai fais une remorque de vélo pour mon activité professionnel de maraîcher. Remorque de 700 litres et une charge max estimée à 250 300 kg de tout le véhicule moi compris. L'ensemble est électrifié avec un moteur sur le pédalier. Pour les photos, voir mon blog https://laforetmaraichere.wordpress.com/le-materiel/materiel-evolution-2015/.
      Pour vos soucis techniques, j'ai connu les mêmes et la meilleur solution (pour moi je pense) au niveau de l'attelage remorque / vélo, c'est au dessus de la roue arrière mais entre l'axe de roue et la tige de selle pour ne pas déstabiliser le vélo. Pour les crevaisons, des pneus de la marque Schwalbe,c'est l'idéal. Très endurant (km, charge) et quasi increvable.
      Pour aller plus loin, n’hésitez pas à me contacter par mail : geof77.lepine@free.fr
      Bon courage.
      Geoffrey

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