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    jeudi 11 août 2016

    JUILLET 2016 : GRANDE SORTIE...

    138 kilomètres !

    Et oui, il fallait bien commencer un jour à s'éloigner un peu plus de la maison.
    En chemin
    Je suis donc parti huit jours en juillet. Pour moi ce n'était pas encore dans l'esprit du voyage, c'était encore une expérimentation, un apprentissage, de la mise en pratique...

    Apprendre à circuler

    Oui, "apprendre à circuler", ce fut l'un des grands thèmes de ce premier grand voyage...
    Faire le tri entre les routes qui ne sont pas dangereuses et celles qui le sont. Trouver des solutions, des parcours pour éviter au maximum ces dernières. Jongler avec les diverses cartographies et vivre les mauvaises surprises comme des aventures, comme un explorateur, un aventurier. Avoir le temps...
    Ce sera le thème du prochain article

    Me familiariser avec les réactions des gens

    Et oui, et ce n'est pas le plus facile pour moi... Certaines réflexions sont récurrentes et particulièrement stupides à mon sens, tant elles vont à l'envers de la philosophie de mon micro habitat mobile.
    Sur ce sujet aussi, je ferai un jour un article.
    Apprendre à supporter la bêtise, tout autant qu'être réceptif aux bonnes rencontres, c'est aussi au programme de mon apprentissage !

    Traversée d'une ville déserte

    Le voyage : premier jour

    Le premier jour, j'ai fait vingt-neuf kilomètres. Les premiers kilomètres reprenaient le chemin de ma première sortie, puis une route que je connaissais comme étant très large, avec une zone de sécurité derrière une ligne de marquage, un accotement large et bien stable. Malgré une circulation assez forte, je me sentais (et j'étais) en sécurité, pouvant rouler presque entièrement derrière la ligne blanche, attentif à me serrer encore plus sur l'accotement lorsque deux voitures devaient se croiser (j'ai un bon rétroviseur). Et si des camions ou autres engins particulièrement larges risquaient de se trouver gênés, je n'hésitais pas à m'arrêter entièrement sur le bas côté, sachant que je n'aurais pas de difficultés à repartir. Ces routes là sont donc assez rapides pour moi.
    Si, sur les chemins où je suis autant à pied que sur mon vélo, ma moyenne est de 5 à 6 km/h, sur ces grandes routes, je suis plutôt entre 10 et 15 km/h, mais j'ai noté qu'à partir de 20 km/h, mon attelage n'est plus stable du tout (mes records de vitesse journaliers tournent autour de 18 km/h).
    Première nuit
    Après cette bonne route il y eu des épisodes de routes dangereuse où j'ai dû faire de mon mieux pour ma sécurité et celle des voitures, et puis retrouver dès que possible des routes de campagne, étroites certes, mais avec très peu de circulation.




    Deuxième jour

    J'ai eu le temps, hier soir, d'étudier la carte. Toute une première partie du trajet pourra se faire par des chemins d'exploitations, dont il y a de nombreux réseaux dans ce coin de campagne. Ce sont des genres de chemins où je ne roule pas vite, où je marche beaucoup, mais où je suis en sécurité car ils sont généralement très droits (chemins de remembrement) et il y passe très très peu de véhicules.
    Pour ne rien gâter, les paysages sont souvent magnifiques. Enfin, quand je dis magnifique, cela veut généralement dire pour moi des lieux "isolés", de la pleine nature,...
    J'en profite pour repérer des lieux sauvages qui pourront m'accueillir au retour.
    Encore un passage difficile, puis, comme j'approche de zones touristiques, je rejoins rapidement des voies cyclables "partagées", mais bien balisées et assez "sécures"... Quoi que non prévues pour mon gabarit, ce qui me valut un enlisement !

    Embourbé dans les bois !






    Mais la caravane est si légère qu'il m'a suffi de soulever le côté qui était dans la boue pour la dégager.









    Les dix derniers kilomètres étant en descente vers la mer, je décide de terminer et réalise 41 kilomètres ce jour là. Étape record.
    J'arrive dans un camping une fois encore, heureux de trouver une douche...


    Troisième et quatrième jours

    Du repos...
    La mini caravane devient vite connue, au point qu'un campeur publie des photos de mon campement sur le site du camping... sans me demander ou même m'en avertir !
    De nature solitaire, j'essaie de rester serein dans mon petit univers.



    Cinquième jour


    Le départ se fait en fin de matinée. La première partie, en montée, se fait plus facilement que je ne l'avais prévu. Malgré cela, l'effort réveille une "vieille douleur" dans mon genou gauche.



    Vue de ma fenêtre...
    J'arrive péniblement à un petit bois isolé que j'avais repéré à l'aller mais il n'est pas suffisamment accessible. Je continue difficilement sur quelques centaines de mètres de montée et m'installe dans un champ fraichement fauché, caché derrière une haie. Je ne peux pratiquement plus marcher tant mon genoux me fait mal à chaque fois que je le sollicite.
    Heureusement, le soleil couchant sur le champ, les bois qui l'entourent, et une famille de lièvres jouant dans les derniers rayons de soleil, me réconcilient avec le bonheur simple. Je suis donc très heureux malgré tout et m'endors serein.





    Sixième jour

    Dès les premiers kilomètres, mon genou "se réveille". J'essaie de marcher mais j'ai encore mal. J'alterne entre marche et pédalage, jusqu'à ce que je comprenne que le mieux est encore de pédaler en essayant de laisser ma jambe gauche accompagner le mouvement : la jambe droite fait tout, je pédale donc de façon dissymétrique...
    Quelques kilomètres encore et je traverse une petite ville où se trouve une pharmacie : bandage compressif et anti inflammatoires, c'est la seule solution. Je n'aime pas prendre de médicaments, mais cela me semble le seul moyen puisqu'une nuit de repos ne m'a pas permis de récupérer.
    La route se poursuit. Grâce à mon pédalage adapté (et aux comprimés), la douleur diminue suffisamment pour que je puisse reprendre plaisir à mon voyage.

    Je pourrais, en forçant un peu, arriver chez moi ce soir, mais je ne veux pas me faire plus mal au genou et j'ai prévu mon arrivée demain. Étape moyenne dans laquelle je me permet donc d'éviter à tous prix les routes un tant soit peu dangereuses. J'ai du temps et je fais beaucoup de recherches et d'essais, devant parfois rebrousser chemin, et je m'aperçois que j'aime beaucoup aussi ce coté aventure.
    J'arrive le soir dans un camping où je suis déjà passé, à quelques heures de chez moi.
    Je m'y repose donc le soir, et prends le temps de la matinée du

    Septième jour,

    avant de rejoindre mon domicile dans l'après-midi.

    Le bilan est très très positif cette fois encore !...





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